Depuis maintenant plusieurs années, des fractures émergent au sein de la gauche et des mouvements antiracistes sur la question de l’universalisme. Dans cette tribune, nous, jeunes socialistes de Paris, prenons le parti d’un antiracisme résolument universaliste, et formulons des propositions pour l’avenir.
Dans la pensée des Lumières, « est universel ce qui vaut pour tous les hommes ». Hume fut l’un des premiers à penser les fondements de ce principe : pourquoi les Hommes peuvent spontanément se reconnaître comme égaux ? Selon lui, cet accord universel repose exclusivement sur la « nature humaine » ; autrement dit, les Hommes étant tous constitués de manière identique, se jugent également comme tels. En ce cas, l’Homme ne reçoit son « humanité » que de lui-même par égocentrisme voire mégalomanie : il reconnaît de et pour lui-même sa particularité. L’universel reste à l’état d’un constat que l’on pourrait ainsi résumer : tous les Hommes, en dépit de leurs différences, ont une constitution similaire. Mais alors il n’y aurait nul besoin de le défendre. La nature humaine est un fait qui ne permet pas de « penser» l’universalisme comme concept, car ce qui « est » ne peut être discuté. Rousseau, dans une version abstraite ou formelle de l’universel, complètera la pensée de Hume en affirmant que l’Homme est détenteur de droits inhérents à sa nature, communément appelés « droits naturels » ou « droits fondamentaux », non pas parce qu’il la reconnaît mais parce qu’il est un être « perfectible ». En ce sens, il écrira : « à l’aide des circonstances, (cette faculté – la perfectibilité) développe successivement toutes les autres, et réside parmi nous tant dans l’espèce que dans l’individu, au lieu qu’un animal est au bout de quelques mois ce qu’il sera toute sa vie, et son espèce au bout de mille ans ce qu’elle était la première année de ces mille ans ».[1] Cette perfectibilité de l’Homme pour Rousseau explique son évolution, sa sociabilité et in fine sa capacité à apprendre la vie en société. C’est parce que l’Homme est en mesure de transcender sa propre nature, en dépassant ses ancrages et enracinements particuliers pour s’ouvrir à autrui, qu’il existe une idée universelle d’humanité. Chaque Homme est capable de construire son propre jugement d’un point de vue universel pour créer du sens commun, et c’est cela qui rend possible la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.
Sous les Lumières, la reprise du concept d’universalisme, comme idée que tout Homme au-delà de ses particularités est égal à un autre, permit de poser l’un des fondements de la République Française. Cette approche républicaine est à la fois une barrière antiraciste et laïque. Par la reconnaissance de certaines pratiques et valeurs universelles, l’Homme est en mesure de faire société, par-delà les nombreuses raisons qui fondent des usages particuliers. Georges Clemenceau le rappelle sous la IIIe République : l’universalisme doit veiller à l’égale dignité de tous. Pour autant le risque de tomber dans une définition « impérialiste » de l’universel s’est avéré à la même époque. Alors prôné par les coloniaux, un « particulier », une société, en tentant de s’imposer comme l’universel, prétend être dépositaire d’un « devoir de civiliser les races inférieures”.[2] Aucune société ne peut incarner l’universel. Ce sont ces déviances qui, par la reprise dévoyée du concept d’universalisme, justifièrent notamment l’exclusion des femmes, l’esclavagisme, ou la colonisation. L’affirmation des individualités ne doit pas conduire à un « universel singulier », où l’Homme se révèle incapable de créer du commun au-delà des particularités. Les cultures, les civilisations peuvent être discutées et remises en cause sous le prisme des valeurs universelles, qui donnent la possibilité à l’homme de partager et de se comprendre.
Ceci fût dit et écrit : les penseurs des Lumières avaient parfaitement conscience des limites induites par « l’universalisme européen », et bien que cette critique se soit éteinte en raison de la prééminence du discours civilisateur, l’universalisme est un concept évolutif. Aujourd’hui il faut repenser l’universalisme sans l’abandonner dans les mains de ses détracteurs.
Cette conceptualisation achevée, disons-le d’emblée: le débat autour de l’universalisme est aujourd’hui brûlant à gauche et au sein du mouvement antiraciste. Ses partisans sont parfois accusés de nier la réalité des discriminations, voire dans le pire des cas, de faire le jeu de l’extrême-droite. Il est donc nécessaire de rappeler plusieurs points.
D’abord, l’universalisme est un antiracisme. Il rejette toute forme d’exclusion basée sur la couleur de peau, la religion ou l’ethnie ( réelle ou supposée), l’origine sociale, l’identité de genre, l’orientation sexuelle ( réelle ou supposée). Être universaliste, c’est considérer la lutte contre les discriminations comme “une exigence du pacte républicain”, pour reprendre la belle formule de Christiane Taubira au moment de l’adoption du mariage pour tous en 2013. Ainsi, ne peut se dire universaliste quiconque n’est pas habité par l’idéal d’égalité, de liberté et d’émancipation des individus. Lorsque Marine Le Pen reprend ce concept, elle le dévoie profondément: l’universalisme n’est pas compatible avec la préférence nationale, le refus de l’accueil des réfugiés, la stigmatisation de citoyens français en raison de leur appartenance religieuse.
Mais l’universalisme n’est pas seulement un antiracisme; c’est aussi le refus de l’assignation identitaire. Nous, universalistes, considérons que l’individu ne peut être réduit à sa couleur de peau, son orientation sexuelle ou sa religion: ces éléments, assurément, font partie de l’identité intime, mais ne le définissent pas. Il ne s’agit pas de refuser les mobilisations communautaires contre la domination, elles sont parfois nécessaires, mais de défendre l’autodétermination de l’individu, sa capacité à s’émanciper; autrement dit, lutter de façon implacable contre les discriminations dont il peut faire l’objet, sans pour autant l’assigner à une communauté ou l’enfermer dans une identité supposée. A cet égard, les mots d’Henri Pena-Ruiz nous éclairent: “A l’identité personnelle que chacun est libre de définir, semble s’opposer l’identité collective d’un groupe humain qui attend des individus qui le composent une soumission inconditionnelle, au nom de la solidarité du groupe. […]. Celui-ci ( le communautarisme) impose littéralement le primat de la communauté particulière à la fois sur les individus et sur la communauté humaine universelle”.
Encore une fois, soyons clairs: il est évident que nous disposons chacun d’une subjectivité propre, et que les solidarités communautaires sont parfois salvatrices pour des individus dont la marginalisation au sein de la société est grande. Néanmoins, il est inacceptable qu’à partir d’une appartenance supposée à une communauté ou une minorité visible, certains exigent de l’individu qu’il adhère à la vision du monde dominante au sein de son groupe social d’appartenance (réel ou supposé). Ainsi, lorsque Rachel Khan réfute le terme de “racisée”, se fait-elle qualifier de « traître » par certains antiracistes revendiqués. Est-ce à dire que toutes les personnes noires ou métisses devraient souscrire à la même vision du monde et de l’espace social?
C’est ce que l’essayiste a elle-même dénoncé en déclarant que pour certains, « être noire est une pensée unique. Toute liberté d’expression est circonscrite au dogme de la communauté, qu’il faudrait représenter au nom de la « cause » ».
Le débat autour de l’usage de ce terme est légitime, et ne doit pas souffrir de pratiques d’excommunion ou d’injonction de la part des uns et des autres. Nous pensons que si le mot “racisé” peut avoir une pertinence sur le plan sociologique (la “race” serait un rapport social comme le genre et la classe, fondée sur de supposées catégories ethniques, raciales et religieuses issues de l’histoire la colonisation et de l’esclavage) ses usages sociaux et politiques sont parfois dangereux. Ils tendent à dessiner une vision binaire du monde social (racisés-dominants d’un côté, non-racisés dominés de l’autre) et intègrent insuffisamment la réalité du mélange, du métissage, de la mixité.
Les mêmes phénomènes sont à l’œuvre lorsque certains reprennent à leur compte des termes comme “privilège blanc” ou “fragilité blanche”. On ne peut déduire de la simple couleur de peau d’un individu des comportements présumés ou un certain rapport au monde: c’est une façon d’essentialiser les identités. De la même manière que la gauche dénonce à juste titre l’extrême-droite lorsque celle-ci amalgame les “immigrés” ou les “musulmans” en un tout, elle ne peut reprendre à son compte une rhétorique, qui au nom du combat antiraciste, considère les individus par le seul prisme de leur couleur de peau.
L’exemple des réunions en non-mixité s’inscrit dans le même débat. Comme l’a justement rappelé Anne Hidalgo, les réunions en non-mixité peuvent avoir leur raison d’être dans le cadre de groupes de parole ou de la thérapie: il paraît tout à fait légitime que des femmes ayant subi des violences sexistes et sexuelles, par exemple, puissent se retrouver entre elles pour échanger sur leurs vécus. Néanmoins, on ne pourrait penser que seuls ceux qui subissent une discrimination seraient aptes à la conceptualiser, la dénoncer ou la combattre. Croire en l’universel, c’est croire en la capacité pour chaque citoyen de s’engager personnellement contre toute forme de discrimination, y compris celles auxquelles il n’est pas exposé personnellement. Le combat minoritaire se renforce toujours lorsqu’il se mène au nom de l’universel, et accueille en son sein tous ceux qui veulent y prendre part de bonne volonté. Refuser cela, c’est accepter de compartimenter les identités, affaiblir le camp antiraciste et favoriser la réaction en retour. Nous universalistes, nous sentons concernés, indignés et en colère lorsqu’un juif est agressé parce qu’il est juif, un musulmans parce qu’il est musulman, une noir parce qu’il est noir, un homosexuel parce qu’il est homosexuel. Il ne saurait y avoir d’indignations propres à des communautés: c’est l ‘idéal républicain d’égalité qui nous élève et nous rassemble, non l’enfermement dans des identités particulières.
Enfin, l’universalisme contient en lui le refus de tout relativisme culturel: l’être humain dispose de droits inaliénables, qui ne sauraient être bafoués au nom des traditions ou cultures particulières. Il en va ainsi du droit pour les femmes de disposer librement de leurs corps, de la liberté de conscience, du droit d’aimer librement, de la liberté d’expression et d’opinion. A titre d’exemple, nous refusons au nom de l’universalisme la polygamie: non au nom d’un particularisme chrétien (nous laissons cela à la droite et l’extrême-droite) mais simplement au nom des droits humains universels: un universalisme authentique exige la lutte contre toutes les formes d’oppression patriarcale.
En somme, comme l’a rappelé récemment le président de SOS Racisme Dominique Sopo, dans une tribune au « Monde », le combat contre le racisme ne peut jamais se fonder sur une séparation: la République est une et indivisible. Ainsi, nous prenons avec force position en faveur de l’universalisme, et formulons également une série de propositions.
Condition d’une cohésion sociale et nationale, l’universalisme -soit la capacité à “faire société” au nom de valeurs communes- doit rester une ligne directrice pour la France.
Pour autant, les décideurs publics ne doivent pas faire l’économie d’une forme de recul pour mieux comprendre pourquoi la promesse d’égalité n’est pas effective. Cette égalité en droits est d’abord battue en brèche par les discriminations qui persistent notamment dans l’accès à l’emploi et au logement pour les personnes d’origine africaine, maghrébine ou asiatique. Les inégalités sociales, si elles restent indépassables, doivent également être mises à l’agenda au sens où l’universel, s’il n’implique pas une stricte égalité économique, ne peut être consenti par les individus si les différences de dotation sont colossales. Or, la concentration du patrimoine et la stagnation des salaires pour les ménages les plus modestes impliquent la panne de l’ascenseur social et l’assignation à résidence, rendant impossible la confiance dans un cadre universel partagé (Orientation 1)
Par ailleurs, l’universalisme français s’appuie sur l’adhésion des citoyens à des valeurs communes mais évolutives : la nation française est en effet un « plébiscite de tous les jours” et non une obéissance aveugle au nom d’une identité figée selon le mot de Renan. Ainsi, les identités régionales pourraient davantage être valorisées alors que les velléités de sécession territoriales semblent bel et bien derrière nous. (Orientation 2)
Envisager l’universalisme comme un cadre fondé sur l’adhésion à des valeurs abstraites ne doit néanmoins pas écarter la notion de “passé commun” que Renan lui-même qualifiait de “riche legs de souvenirs”. Cette Histoire, à la fois claire et obscure , doit permettre à la Nation de regarder avec sérénité et transparence son passé pour reconnaître aussi bien les exploits français et ses errements parfois commis au nom même de l’universalisme. (Orientation 3)
Enfin, l’universalisme est porteur d’une promesse d’intégration pour les étrangers qu’ils soient menacés par la guerre ou par la combat pour la liberté ou qu’ils soient présents pour des raisons historiques ou économiques. Cette dimension cosmopolite de l’universalisme semble aujourd’hui reléguée et la question de l’asile et des étrangers en France abandonnée à l’extrême droite. (Orientation 4)
Dès lors, plusieurs mesures concrètes pourraient être envisagées répondant à quatre grandes orientations :
Orientation 1 : Combattre les discriminations, atteintes insupportables à l’universalisme républicain et approfondir la lutte contre les inégalités économiques par des mesures volontaristes s’agissant des inégalités de patrimoine
A cet égard, la décision du gouvernement de lancer une simple plateforme semble relever au pire d’une mesure de communication, au mieux d’un manque d’ambition.
Deux mesures pourraient être considérées sur le terrain juridique et éducatif.
D’une part, il s’agirait de clarifier le cadre juridique de l’action de groupe contre les discriminations par l’intervention du législateur. Si ce dispositif est prévu par la loi du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du 21e siècle, l’échec en décembre 2020 de l’action de groupe engagée par la CGT contre le groupe Safran pointe les limites du dispositif et la difficile appropriation par le juge judiciaire du contentieux des discriminations.
D’autre part, dans la continuité des politiques de discrimination positive mise en place, les établissements universitaires les plus en retard dans la diversification de leur corps étudiant -à l’image d’HEC et de Polytechnique- pourraient se voir imposés des quotas d’élèves boursiers dans le cadre d’une procédure d’admission différenciée. Cette différenciation devrait prendre en compte les potentiels effets de seuils qui pourraient résulter de cette différenciation.
Au plan social, les inégalités de patrimoine pourraient faire l’objet d’une attention particulière.
A ce titre, la proposition de Thomas Piketty d’un héritage minimal de 120 000 euros versé à tous à l’âge de 25 ans doit être défendu dans l’arène politique. Elle serait financée par un prélèvement fiscal combinant impôt progressif sur la fortune et sur les successions.
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Orientation 2 : Permettre aux identités régionales de s’exprimer à condition qu’elles s’inscrivent dans le respect du cadre universaliste
Alors que les velléités sécessionnistes semblent aujourd’hui marginales -à l’instar du séparatisme basque dont l’essoufflement est notable-, la République peut aujourd’hui engager une politique de renouveau culturel s’agissant des identités régionales.
Un universalisme longtemps méfiant des “petites patries” a pu être justifié afin d’assurer la construction d’une communauté nationale mais l’heure est maintenant à l’accroissement de l’enseignement des langues régionales. A cet égard, la proposition de loi Molac du 8 avril 2021 qui prévoit notamment de généraliser l’enseignement des langues régionales comme matière facultative dans le cadre de l’horaire normal d’enseignement (de la maternelle au lycée) constitue un progrès important. Il reste que la censure du Conseil Constitutionnel de plusieurs dispositions tend à relativiser cette avancée.
Orientation 3 : Construire un cadre universel en faisant de l’enseignement de l’Histoire, de la commémoration et de la défense de la laïcité des piliers de notre système éducatif
Un rapport apaisé à l’Histoire de France serait également de nature à recréer l’adhésion au cadre universel. Si la France des Lumières et celle de la Révolution constituent tout particulièrement des périodes de cristallisation de l’idéal universel, l’Histoire française recèle également d’épisodes où cet idéal a semblé être mis entre parenthèses.
A cet égard, la poursuite d’un travail mémoriel qu’ont récemment illustré les rapports Stora et Duclert doit se combiner avec une place renouvelée donnée à ces évènements douloureux au sein des programmes scolaires.
La tendance historique que constitue la séparation des Eglises et de l’Etat et la consécration de la laïcité en tant qu’idéal universel -en ce qu’il assure à tous la liberté de conscience et de culte dans le respect des exigences d’ordre public et de neutralité de l’Etat- doit également occuper une place importante dans l’enseignement. Loin des polémiques incessantes qui dépeignent tantôt la laïcité comme contraire au “roman national” riche de ses racines catholiques ou comme la négation du fait religieux, les enseignants doivent pouvoir expliquer aux élèves en quoi la laïcité se veut un équilibre, préservant les particularismes religieux tout en établissant un cadre de vie commun.
L’anniversaire de la loi de 1905 le 9 décembre pourrait ainsi faire l’objet d’interventions pédagogiques accrues au sein des établissements scolaires.
Plus largement, il paraît indispensable de former et aider les professeurs à répondre aux contestations de leur enseignement, notamment sur les sujets liés à la laïcité ou la liberté d’expression. Cela suppose d’harmoniser la formation continue des enseignants et chefs d’établissement à la laïcité, et de permettre une réponse coordonnée et à tous les niveaux de la hiérarchie de l’Education Nationale lorsque des contestations se font jour.
Orientation 4 : Renouer avec la tradition française de l’asile
Enfin, alors que l’immigration n’en finit plus d’être instrumentalisée par l’extrême droite, il s’agit de renouer avec la tradition française en matière d’asile -qui s’est affirmée dès la Révolution française- et d’accords aux étrangers résidant en France depuis une décennie certains droits fondamentaux dont ils sont privés.
La République fondant la nation, c’est l’adhésion à des valeurs communes qui fait l’unité du peuple français. Quiconque adhère à ces valeurs, d’où qu’il vienne, doit pouvoir bénéficier des meilleures conditions d’intégration possible dans la société française. Il est aujourd’hui indispensable de soutenir les associations qui œuvrent à l’accueil des réfugiés et demandeurs d’asile, et de faire en sorte que l’Etat prenne toute sa part dans ce devoir d’accueil.
Par ailleurs, si l’on peut se satisfaire du changement de position français dans l’accueil des demandeurs d’asile afghans ayant travaillé avec l’armée française -changement qui semble pour autant davantage motivé par la conjoncture que par une position de principe- le serpent de mer que constitue le vote des étrangers aux élections locales reste toujours lettre morte pour les étrangers dont la nationalité n’est pas celle d’un pays de l’Union Européenne. Sous condition de réciprocité avec le pays d’origine, un tel droit pourrait leur être accordé au bout de dix ans de résidence dans la commune.
Faut-il seulement rappeler les conséquences du Brexit qui prive la France de milliers d’élus locaux anglais, désireux de s’investir dans la vie locale et témoins vivants il y a quelques années de l’idéal universel français qui dépasse la seule nationalité pour s’adresser à tous les hommes ?
Par Nicolas Litaudon, Secrétaire Fédéral aux questions républicaines, Maëlle Goapper, Joachim Taïeb, Ryan Yohou
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